La présidence a pris cette décision vendredi dernier au cours d’un Conseil des ministres extraordinaire », rapporte Le National. Cet état d’urgence concerne les départements du Sud, des Nippes et de la Grand’Anse, entièrement dévastés par l’ouragan Matthew, et ceci pour une durée d’un mois renouvelable.
« A la suite des dégâts causés par Matthew, plusieurs secteurs de la vie nationale s’étaient élevés pour demander au président de l’époque, Jocelerme Privert, de décréter l’état d’urgence dans ces trois départements », rappelle Le National. Mais « compte tenu de la mauvaise utilisation de l’état d’urgence en 2010 après le tremblement de terre, et en 2013, après le passage du cyclone Sandy, l’ex-président avait jugé inopportun d’emprunter cette voie ».
Ce vendredi, le gouvernement haïtien n’a pas seulement décrété l’état d’urgence dans les trois départements du Grand Sud d’Haïti mais également un état d’urgence environnemental sur l’ensemble du pays. Ce qui « permettra à l’exécutif de décaisser des fonds plus facilement », souligne Le National.