Après 3 heures de voyage, nous nous dirigeons vers le container où des lots de toutes sortes de marchandises sont stockés.
Cette année, chaque enfant va recevoir une couverture-duvet, une paire de chaussettes et un nécessaire à dents (brosse et dentifrice).
Les photos parlent d’elles-mêmes.
A peine la dernière bouchée avalée aurestaurant communautaire financé entièrement par Espoir Pour Haïti, nous repartons pour Les Cayes où je dois embarquer avec Soeur Flora pour l’île à Vache.
Voyage en pleine nuit dans une mer calme, fort heureusement et une pleine lune très lumineuse.
La barque n’a pas de lumière !
A peine arrivée à l’île à Vache, me voici replongée au milieu des enfants, toujours aussi heureux de vivre ; les handicapés m’accueillent avec tout leur corps et des sourires peu contenus.
C’est formidable de voir combien certains ont fait des progrès en souplesse, en langage même. Je pense notamment à ma chère Angety dont je vous avais longuement parlé lors de mon séjour il y a 2 ans. Elle va désormais à l’école (une école spécialisée, mais une école tout de même, où elle apprend à compter, à reconnaître les lettre et les parties du corps).
Pareil pour Samuel : il était recroquevillé en fœtus, tout raide. Désormais, il déploie ses jambes, ses bras sont plus mobiles, ses mains s’ouvrent et ses doigts sont souples.
Par rapport au pays en général, quelques bonnes nouvelles :
– apparemment, le gouvernement est entrain de mettre en place l’école pour tous gratuite et obligatoire. Même l’uniforme (obligatoire) est pris en charge.
– d’après Ferel, le gouvernement a démarré un plan de reforestation dans le Nord et le Sud du pays. Des hélicoptères survolent les zones montagneuses les plus élevées et lancent des semences.