Premières 24 heures :
Chaleur intense , poussière, rien ne semble avoir changé et c’est avec plaisir que je réintègre les bâtiments de l’hôpital pédiatrique du père Rick à Tabarre.
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Surprise, Ferel, qui est venu me chercher, continue sa route. Les bâtiments des volontaires sont beaucoup plus loin que l’hôpital ; j’avais vu les maisons en construction l’année dernière, mais cette fois, on y vit.
Avant, nous étions par deux, dans des baraques de chantier avec le grand confort, « la climatisation » ; un ilot de fraicheur après une journée dans la chaleur poussiéreuse.
Maintenant, chaque maisonnette est pour 4 sans climatisation.
[…]
Chaque matin, le pain frais arrivait de la boulangerie de Francisville (une zone communautaire, source d’emplois, créée par le père Rick, regroupant plusieurs commerces). Aujourd’hui, plus de pain. La boulangerie a réduit sa production car la farine manque cruellement faute de budget. Ce qu’elle produit, elle le vend à l’extérieur.
Avant, nous étions par deux, dans des baraques de chantier avec le grand confort, « la climatisation » ; un ilot de fraicheur après une journée dans la chaleur poussiéreuse.
Maintenant, chaque maisonnette est pour 4 sans climatisation.
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Chaque matin, le pain frais arrivait de la boulangerie de Francisville (une zone communautaire, source d’emplois, créée par le père Rick, regroupant plusieurs commerces). Aujourd’hui, plus de pain. La boulangerie a réduit sa production car la farine manque cruellement faute de budget. Ce qu’elle produit, elle le vend à l’extérieur.
Phadoul, le DRH de l’hôpital pédiatrique me disait ce matin que la crise internationale se ressent cruellement en Haïti.
Sur un budget de 5 000 000 de dollars US pour l’hôpital, seulement 3 000 000 de dollars sont couverts par des promesses de dons.
Conséquence : ils ont du débaucher 100 personnes et un terrible dilemme s’est imposé à eux : ils ont été obligés de réduire le nombre de consultations pédiatriques et fermer des chambres.
